Ce sont eux qui présentaient l’offre la plus complète à ce salon en terme de matériel et de solutions. Soit une belle gamme de platines, de préamplis phono et une "lessiveuse". A savoir que leur gamme de platines commence à deux cents euros. On peut donc avoir du matériel de qualité pour une somme modique.
J’ai d’abord été invité à faire une écoute avec la platine de plus haut de gamme qu’ils avaient au salon. Il s’agissait de la RPM9 Carbon. J’ai écouté du jazz et c’est la qualité du timbre des voix et des ambiances qui m’a frappé. Une écoute séduisante.
Ils m’ont aussi parlé d’une nouvelle platine, la VTE, qui, malheureusement, n’était pas présente au salon. Sa particularité est d’être verticale. Pour un prix raisonnable de trois cents euros, elle peut soit être posée verticalement sur un meuble, soit accrochée à un mur. Elle est facile à mettre en œuvre, tous les réglages étant effectués en usine, pas de poids suspendu, absolument rien d’autre. En plus, il y a une version pour droitiers et une version pour gauchers. Son plateau disponible en différentes couleurs et de forme triangulaire, ainsi que sa position verticale en font un bel objet qui ne passera pas inaperçu. En plus du gain de place.
La "lessiveuse" qui répond au doux nom de VC-S ! Eh oui, vous avez bien lu. Sauf que cet appareil ne lave pas des vêtements, mais des disques vinyles. Il faut savoir qu’un tas de saletés, comme de la poussière ou de la graisse, en viennent à s’appliquer sur le disque et dans le sillon. Cela sans qu’on s’en rende compte. Cela se fait progressivement et contribue à détériorer le son et à abimer le diamant. Il faut donc, de loin en loin, laver les disques. Pas à la main dans l’évier de la cuisine avec du Pec citron. Mais avec la machine ad’hoc qui nettoie délicatement et en profondeur le disque. Si Pro-Ject acceptait de me prêter cette merveilleuse machine, je pourrais certainement faire un article détaillé sur le sujet, expliquant la méthode, ainsi qu’une écoute comparative avant et après. La lessiveuse de Pro-Ject est une des moins chères du marché, soit la somme de cinq cents euros. Peut-être trouvez-vous que cela n’est pas bon marché, mais quand on a une collection de vinyls depuis trente ans ou plus et qu’on y tient comme à la prunelle de ses yeux, cela n’est pas grand-chose.
Pro-Ject propose un ensemble de solutions hyper complètes, couvrant tous les besoins possibles et imaginables en hifi, que ce soit le vinyl, les CDs, la musique dématérialisée, incluant le streaming par fil ou par wi-fi ou bluetooth. Sans oublier bien sûr un choix d’amplificateurs et d’enceintes. Ils ont fait une très intéressante brochure qui détaille les différentes solutions. Vous ne pouvez pas ne pas y trouver votre bonheur. Si vous avez peur d’être noyé là-dedans, n’hésitez pas à leur demander de l’aide. Ce sont des gens sympathiques et accueillants.
Mon attention a d’abord été attirée par un appareil intégré, le MC-D800, composé d’une platine vinyle, d’un amplificateur et d’enceintes séparées, le tout pour la modique somme de 399 euros et estampillé ‘Diapason d’Or’ par le magazine Diapason. Vraiment une solution idéale pour les petits budgets.
Ensuite, le présentateur m’a montré une platine, la TN-300, d’un niveau plus élevé, quoique toujours accessible, et qui se caractérise par l’exhaustivité de ses fonctionnalités. En effet, elle possède entre autre un préampli phono intégré, ce qui permet de la brancher à n’importe quel ampli, et d’un port USB, ce qui permet de ripper les disques vinyles afin de pouvoir les écouter sur d’autres supports. Cette platine est d’un niveau plus élevé et un peu plus chère que l’ensemble intégré cité plus haut, mais elle donnera forcément de meilleurs résultats et est facile à mettre en œuvre et à utiliser.
Incontournable également, cette marque peut aussi vous fournir tout ce que vous avez besoin à des prix très raisonnables. Par contre Nad n’est pas un spécialiste du disque vinyle. Ils n’ont donc qu’une platine au catalogue qui est, en fait, une Rega RP1 rebaptisée. Ils me l’ont fait écouter et j’ai été surpris de découvrir une sonorité différente de ma RP1. Le son de Nad est plus rond et peut-être plus homogène que ma RP1 qui a malgré tout un petit défaut dont je parlerai dans l’encart réservé à Rega. Autrement, l’écoute s’est faite via un préampli phono Nad, avec un ampli Nad et un casque Nad. Tout y est, quoi !
Rega présentait surtout sa nouvelle platine P3, superbe, complètement refaite par rapport à son prédécesseur. Les éléments nouveaux sont le bras, le socle, l’axa-palier, le plateau, le sous-plateau, les pieds, le moteur, le couvercle et le contrepoids. Le résultat risque d’être intéressant…
Ils m’ont proposé une écoute au casque sur leur platine de salon, la AT-LP5. J’en garde une forte impression d’homogénéité.
Last but not least ! La marque présentait les modèles de plus haut de gamme présents à SoudDays, soit deux platines, une PERFORMANCE DC à bras tangentiel et une MASTER INNOVATION, ainsi qu’une lessiveuse. Plus divers accessoires. C’est là qu’on regrette vraiment qu’il n’y ait pas d’écoute ! J’ai eu l’occasion d’entendre la PERFORMANCE DC avec un ampli ACCUPHASE et des enceintes FOSTEX en novembre au salon de la Haute Fidélité. Une pure merveille ! Malheureusement pas accessible à tout le monde, mais le jour où j’en ai les moyens…
Ne pas oublier la lessiveuse de CLEARAUDIO. Celle-ci est un peu plus chère que celle de PRO-JECT, mais elle est automatique et lave les deux faces des disques en un passage. 