Triste début d'année marqué par le décès de quatre artistes du monde de la musique et qui ont marqués l'époque du vinyle. Une hécatombe. Sans oublier bien sûr, même s'il n'était pas musicien, Michel Galabru, inoubliable acteur et digne représentant du cinéma français, à qui je ne peux que rendre hommage.
- Lemmy Kilmister, mort à 70 ans le 28 décembre 2015. Leader, bassiste et chanteur de Motorhead, groupe anglais de hard-rock qui a commencé dans les années 70 et qui tournait toujours. Une tournée était même planifiée pour cette année. La voix éraillée de Lemmy, ainsi que sa façon de jouer de la basse comme une guitare rythmique, ont donné une empreinte très personnelle à la musique du groupe. Comme il est difficile d’imaginer Motorhead sans Lemmy, on peut supposer que sa disparition marque la fin du groupe. Son œuvre ne disparaitra pas avec lui.
- Michel Delpech, mort à 69 ans le 2 janvier 2016. Chanteur français renommé, ses succès ont marqué la chanson française de la fin des années 60 au début des années 80. Depuis, sa carrière n’a jamais été interrompue, même si son succès n’était plus le même.
- Pierre Boulez, mort à 90 ans le 5 janvier 2016. Pape de la musique contemporaine et monstre sacré de la musique tout court, il a laissé une empreinte indélébile dans l’univers de la musique classique. Plus connu du grand public par ses interprétations en tant que chef d’orchestre d’œuvres classiques, il fut également un compositeur prolifique, laissant de nombreuses œuvres en musique contemporaine, genre moins populaire. Il est connu notamment pour la rigueur et la précision de ses interprétations qui leur configurait une richesse acoustique incomparable.
- David Bowie, mort à 69 ans le 10 janvier 2016. Monstre de la musique ango-saxone, du rock anglais aurais-je dit, mais pas seulement. Il a touché à tous les genres. Infatiglable chanteur et compositeur prolifique, touche-à-tout de génie au look incroyable qui changeait continuellement.